Jeudi16 juillet 2020. Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau Guillaume de Saint Thierry (vers 1075-1148). Moine bénédictin puis cistercien, ami de saint Bernard, Guillaume a laissé une quinzaine d’ouvrages, dont la célèbre “ Lettre d’or ”, adressée aux Chartreux du Mont-Dieu, et des “ Méditations ”, qui, sous forme de prières,
En ce temps-là, Jésus prit la parole Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. » "Vous qui peinez et qui êtes surchargés"...Jésus, en disant cela, s'adressait en premier lieu à tous ceux qui étaient écrasés et blessés par le fardeau ou le joug de la Loi, mais aussi, plus largement, à tous ceux qui pliaient sous le poids des épreuves. Et là, chacun de nous se sent rejoint, compris, et interpellé. Car les épreuves sont notre lot à tous, au moins à certaines heures ou à certains tournants de la vie Epreuves de santé, épreuves de famille, épreuves dans la réalisation de nous-mêmes et, pour les consacrés, épreuves de la vie les personnes au caractère le plus heureux ou le mieux trempé peuvent se sentir un moment écrasé par l'épreuve ; et quand les soucis s'accumulent, elles accusent le coup, car le malheur leur semble sans issue."Venez à moi, dit Jésus, vous qui pliez sous le poids de la souffrance, vous qui pleurez un être cher, car je viens habiter votre à moi, vous qui êtes las de vous donner et de vous oublier, car avec moi cette mort sera fécon­ vous qui peinez au désert de la foi, car ma parole le fera à moi, vous que la haine a chassés de votre pays, de votre maison ou des horizons de votre enfance, car avec moi vous serez dans le pays de à moi, vous qui pleurez de ne pouvoir pardonner, car je suis doux et humble de à moi, et moi, je vous ferai reposer."Mais comment Jésus s'y prend-il, et quel ce repos qu'il nous promet ? Est-ce que le Seigneur enlève d'un seul coup de nos épaules toutes les charges et tous les jougs ?Non la plupart du temps nos fardeaux restent en place, même si parfois Dieu exauce nos prières de manière inattendue. Le plus souvent les fardeaux ne changent pas c'est nous qui changeons sous le fardeau, à partir du moment où nous l'assumons comme le fardeau que Jésus nous demande de porter, et à partir du moment où, à l'école de Jésus, nous reprenons un chemin d'humilité et de souvent c'est la révolte et l'agressivité qui nous ôtent toute force intérieure. Ce qui nous paralyse, c'est de deviner ou d'imaginer, derrière les épreuves, telle ou telle réaction trop humaine, telle ou telle incompréhension ou animosité, telle ou telle injustice, telle ou telle volonté de nous barrer la qui nous fait chavirer dans notre espérance, c'est d'interpréter nos souffrances comme un rejet de Dieu ou comme une absence de son l'école de Jésus, on n'échappe pas forcément à l'épreuve, mais on apprend à lui donner un sens, à l'orienter le plus possible vers la vie, à l'assumer résolument dans la réponse à fardeau demeure, mais il devient léger, parce que c'est l'amour qui le porte ce n'est plus le fardeau honni, mais le fardeau de Jésus. Le joug pèse encore sur les épaules, mais il ne fait plus mal, parce que Jésus lui-même l'a posé et l'ajuste chaque matin."Je vous ferai reposer", dit Jésus. Or son repos à lui fut rejoint à travers la Croix ; et c'est dans ce mystère qu'il nous invite à entrer c'est par l'humilité et la douceur qu'il est entré lui-même dans le repos de Dieu. … Vous rappelez-vous le jour où je vous ai dit que l’espérance est comme le bras transversal du doux joug qui soutient la foi et la charité, et qu’elle est le gibet de l’humanité et le trône du salut ? Oui ? Mais vous n’avez pas compris le sens de mes mots. Alors pourquoi ne pas m’en avoir demandé l’explication ? Moi, je vous la donne. C’est un joug, car elle oblige l’homme à rabaisser son stupide orgueil sous le poids des vérités éternelles, et c’est le gibet de cet orgueil. L’homme qui espère en Dieu son Seigneur humilie nécessairement son orgueil qui voudrait se proclamer “ dieu ”. Il reconnaît qu’il n’est rien et que Dieu est tout, qu’il ne peut rien et que Dieu peut tout, que, comme homme, il est pous­sière qui passe alors que Dieu est une éternité qui élève la poussière à un degré supérieur, en lui donnant une récompense d’éternité. L’homme se cloue à sa croix sainte pour parvenir à la Vie. Et il est crucifié par les flammes de la foi, de la charité, mais il est élevé au Ciel par l’espérance, qui est entre elles deux. Mais retenez bien cet enseignement si la charité fait défaut, le trône est sans lumière et le corps, décloué d’un côté, pend vers la fange parce qu’il ne voit plus le Ciel. Il annule ainsi les effets salutaires de l’espérance et finit par rendre stérile la foi elle-même en effet, détaché de deux des trois vertus théologales, on tombe dans une faiblesse et dans un froid mortels. Ne repoussez pas Dieu, même dans les moindres choses. Or c’est repousser Dieu que de refuser une aide à son prochain à cause d’un orgueil païen. Ma doctrine est un joug qui fait plier l’humanité coupable et c’est un maillet qui brise l’écorce dure pour en libérer l’esprit. C’est un joug et un maillet, oui. Néanmoins, celui qui l’accepte ne sent pas la lassitude que donnent les autres doctrines humaines et toutes les autres chaînes humaines. Celui qui s’en fait frapper ne ressent pas la douleur d’être brisé dans son moi humain, mais il éprouve un sentiment de libération. Pourquoi cherchez-vous à en être délivrés pour la remplacer par tout ce qui est plomb et douleur ? Vous avez tous vos souffrances et vos fatigues. L’humanité tout entière a des souffrances et des fatigues supérieures, parfois, aux forces humaines. Depuis l’enfant comme celui-ci qui porte déjà sur ses petites épaules un grand fardeau qui le fait ployer et enlève le sourire enfantin à ses lèvres et l’insouciance à son esprit qui, toujours humainement parlant, ne sera plus jamais celui d’un enfant, jusqu’au vieillard qui penche vers la tombe avec toutes les déceptions, les peines et les blessures de sa longue vie. Mais c’est dans ma Doctrine et dans la foi en moi que se trouve le soulagement de ces poids écrasants. C’est pourquoi on l’appelle la “ Bonne Nouvelle ”. Qui l’accepte et lui obéit sera bienheureux dès cette terre parce qu’il aura Dieu pour le soulager et les vertus pour lui rendre le chemin aisé et lumineux, comme s’il avait des sœurs pleines de bonté qui, en le tenant par la main, éclairent sa route et sa vie par des lampes allumées et lui chantent les éternelles promesses de Dieu jusqu’au moment où, laissant son corps fatigué tomber en paix sur la terre, il se réveille au paradis.
Venezà moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau. Description : Il y a des épreuves pénibles à vivre, dont on a l'impression de sortir meilleur, plus fort, plus sensible à la misère d'autrui. Mais il y a des épreuves extrêmement lourdes dont rien de bon ne semble sortir : injustice et révolte sont les seuls mots qui peuvent
Le temps du Carême de l’année C nous donne à entendre l’évangile selon Saint Luc. C’est un temps privilégié pour nous laisser toucher par la miséricorde de Dieu et revenir vers lui. Nos célébrations revêtent alors un caractère plus sobre afin d’aider l’assemblée à entrer davantage dans le silence et la prière. Pour donner une unité et une couleur à ce temps liturgique, on essaiera de choisir un ou deux ordinaires communs et sobres aux messes du temps du Carême. On soignera particulièrement le temps de la prière pénitentielle. On pourra mettre en valeur le psaume en proposant à l’assemblée de psalmodier sur des airs simples en alternance avec le psalmiste. L’idée de choisir un chant-phare » permet aussi de colorer ce temps liturgique bien particulier. Des idées de chants-phare On peut choisir choisir et varier les couplets du chant choisi en fonction des lectures Rends nous la joie de ton salut G268 Vous tous qui peinez sous le fardeau , frère Jean-Baptiste du Jonchay Au désert avec toi Jésus Christ, G 52-81 Pendant le Carême, on omet le Gloria et on peut choisir de développer particulièrement la préparation pénitentielle Messe de Saint François Xavier , AME, Chemin Neuf Jésus berger de toute humanité G310-1 Pendant le Carême, on omet l’Alléluia afin de le laisser éclater à Pâques. On peut acclamer l’évangile par Gloire au Christ, parole éternelle du Dieu vivant Parole éternelle du Père GU 13-94 Cna 219 un verset est prévu pour chaque dimanche de Carême Pain de Dieu pour notre marche U 11-21 Ordinaires de la messe Messe de la Miséricorde AL 50-64 Messe de la Réconciliation AL 137 Messe du Partage A23-08 Messe de San Lorenzo Messe de l’Hermitage Communion Pour que l’homme soit un fils GP 297-1 C’est toi Seigneur, le pain rompu D 293 Envoi On peut clôturer les célébrations du Carême par un sobre morceau de musique. Si l’on souhaite chanter, on pourra choisir Vivons en enfants de lumière G 14-57-1 Cna 430. Mercredi des Cendres Entrée Avec toi nous irons au désert GP229 Seigneur, ne nous traite pas G 60 T et M L. Deiss Cna 428 Au désert avec toi Jésus Christ On omet la préparation pénitentielle ce jour-là, l’imposition des cendres en tient lieu. Imposition des cendres Puisque tu fais miséricorde Z129-15 O Dieu saint, o Dieu fort GX 834 Revenez à moi de tout votre cœur GX 94 SYL K 94 Communion Tu fais ta demeure en nous D56-49 Changez vos cœur G162 Envoi silence Premier dimanche de Carême Entrée Avec toi nous irons au désert GP229 Au désert avec toi Jésus Christ G 52-81 Communion Prenez et mangez D52-67 Pain donné pour notre vie D 19-15 Envoi Orgue Deuxième dimanche de Carême Entrée Lumière des hommes nous marchons vers toi G128-2 Louange à toi, Jésus Transfiguré GX 220 Communion Voici le corps et le sang du Seigneur D44-80 En marchant vers toi Seigneur D 380 Action de grâce Pour que l’homme soit un fils GP297-1 T’approcher Seigneur G 22-68-6 Comme une biche qui désire l’eau vive Envoi musique ou orgue Vivons en enfants de lumièreTroisième dimanche de Carême Entrée Vous tous qui peinez sous le fardeau, frère Jean-Baptiste du Jonchay Rends nous la joie de ton salut Communion Pain donné pour notre vie D 19-75 Venez, approchons-nous IEV19-19 La sagesse a dressé une table D580 Envoi Peuple de l’Alliance G 244 CNA 425 Quatrième dimanche de Carême - Laetare Entrée Vous qui avez soif R507 X545 Il est vivant Rends-nous la joie de ton salut G 268 Puisque tu fais miséricorde Z 44-71 Communion Dieu nous invite à son festin IEV 12-10 La Sagesse a dressé une table D 580 Cna 332 En marchant vers toi Seigneur D 280 Envoi orgue, silence ou Vivons en enfants de lumière G14-57-1 couplets 5 et 6 Cinquième dimanche de Carême Entrée Vivons en enfants de lumière Rends nous la joie de ton salut Communion Venez, approchons-nous IEV 19-19 Communauté de l’Emmanuel Action de grâce Pour que l’homme soit un fils G 297-1 CNA 426 Grain de blé GX 510 Chemin Neuf Envoi Peuple de frères, peuple du partage T 122 CNA 57
MDhV.
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