Lorsque le consommateur prend personnellement livraison des objets transportĂ©s et lorsque le voiturier ne justifie pas lui avoir laissĂ© la possibilitĂ© de vĂ©rifier effectivement leur bon Ă©tat, le dĂ©lai mentionnĂ© Ă  l'article L. 133-3 du code de commerce qui Ă©teint tout action contre le voiturier est portĂ© Ă  dix jours ». Titre 4 Taxe pour frais de chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat CGI, art. 1601 ; Loi n° 2016-1917 du 29 dĂ©cembre 2016 de finances pour 2017, art. 103, I-1° ; DĂ©cret n° 2010-1356 du 11 novembre 2010 mettant en Ɠuvre la rĂ©forme du rĂ©seau des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat et DĂ©cret n° 2011-350 du 30 mars 2011 portant diverses dispositions d'application de la rĂ©forme des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat ; BOI-IF-AUT-20 ; Brochure pratique IDL 2016, p. 197 Ă  198 6323 Une taxe additionnelle Ă  la cotisation fonciĂšre des entreprises, codifiĂ©e Ă  l'article 1601 du CGI, est perçue au profit des chambres rĂ©gionales de mĂ©tiers et de l'artisanat ou des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat de rĂ©gion CMRA ou CMAR et de l'assemblĂ©e permanente des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat. Le produit de cette taxe est affectĂ© Ă  chacun des bĂ©nĂ©ficiaires mentionnĂ©s prĂ©cĂ©demment et, depuis le 1er janvier 2016, aux chambres de mĂ©tiers, et aux caisses instituĂ©es par elles, des dĂ©partements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle loi n° 2015-1786 de finances rectificative pour 2015, art. 88. Ces trois dĂ©partements forment, depuis la rĂ©forme territoriale de 2016, une rĂ©gion unique dĂ©nommĂ©e Grand Est. Cette taxe pourvoit Ă  une partie des dĂ©penses des Ă©tablissements publics constituant le rĂ©seau des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat. Elle est employĂ©e, dans le respect des rĂšgles de concurrence nationales et communautaires, pour remplir les missions qui leur sont confiĂ©es par les lois et les rĂšglements, Ă  l'exclusion des activitĂ©s marchandes. Elle est composĂ©e d'un droit fixe et de deux droits additionnels. Elle est Ă©tablie et recouvrĂ©e dans les mĂȘmes conditions que la cotisation fonciĂšre des entreprises. Par ailleurs, un droit Ă©gal Ă  10 % du montant maximal du droit fixe revenant aux CRMA ou aux CMAR est perçu au profit d'un fonds destinĂ© Ă  financer des actions de promotion et de communication CGI, art. 1601 A ainsi que des actions de formation continue au profit de l'artisanat CGI, art. 1601 B cf. n° 6325 et 6326. PrĂ©cision Le plafonnement de la CET en fonction de la valeur ajoutĂ©e ne s'applique pas aux taxes visĂ©es Ă  l'article 1601 du CGI, Ă  l'article 1601 A du CGI et Ă  l'article 1601 B du CGI ni aux frais d'assiette et de recouvrement opĂ©rĂ©s par l’État sur ces taxes en application de l'article 1641 du CGI CGI, art. 1647 B sexies. Chapitre 1 Champ d'application de la taxe pour frais de chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat Loi n° 2014-626 du 18 juin 2014 relative Ă  l'artisanat, au commerce et aux trĂšs petites entreprises, art. 29 ; BOI-IF-AUT-20 au I A. Personnes imposables 6323-1 La taxe est acquittĂ©e par les exploitations individuelles ou les sociĂ©tĂ©s soumises Ă  l'obligation de s'inscrire au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou qui y demeurent immatriculĂ©s. B. ExonĂ©rations et dĂ©grĂšvements 6323-2 1. ExonĂ©ration temporaire en faveur des entreprises nouvelles Les entreprises qui bĂ©nĂ©ficient de l'exonĂ©ration d'impĂŽt sur le revenu ou d'impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s, prĂ©vue Ă  l'article 44 sexies du CGI, Ă  l'article 44 septies du CGI et Ă  l'article 44 quindecies du CGI peuvent ĂȘtre temporairement exonĂ©rĂ©es des taxes pour frais de chambre de commerce et d'industrie et pour frais de chambre de mĂ©tiers et de l'artisanat. PrĂ©cision Les exonĂ©rations prĂ©vues Ă  l'article 44 sexies du CGI et Ă  l'article 44 septies du CGI sont prorogĂ©s jusqu'au 31 dĂ©cembre 2020 et l'exonĂ©ration prĂ©vue Ă  l'article 44 quindecies du CGI prorogĂ©e jusqu'au 31 dĂ©cembre 2015 par l'article 47 de la loi n° 2014-1655 du 29 dĂ©cembre 2014 de finances rectificative pour 2014. L'exonĂ©ration prĂ©vue Ă  l'article 1602 A du CGI est par consĂ©quent prorogĂ©e d'autant. Sur les exonĂ©rations prĂ©vues Ă  l'article 44 sexies du CGI, Ă  l'article 44 septies du CGI et Ă  l'article 44 quindecies du CGI, cf. Livre BIC nos 2835 et suiv. et 2868 et Livre IS nos 3990 et suiv. Pour les entreprises créées depuis le 1er janvier 2004, l'exonĂ©ration porte sur les deux Ă  cinq annĂ©es suivant celle de leur crĂ©ation, selon la durĂ©e fixĂ©e par la dĂ©libĂ©ration des organismes consulaires. Les dĂ©libĂ©rations prises par les chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat s'appliquent Ă  la part de la taxe additionnelle Ă  la cotisation fonciĂšre des entreprises pour frais de chambre de mĂ©tiers et de l'artisanat revenant aux chambres rĂ©gionales de mĂ©tiers et de l'artisanat et Ă  l'AssemblĂ©e permanente des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat. Le bĂ©nĂ©fice des exonĂ©rations est par ailleurs subordonnĂ© au respect du rĂšglement UE n° 1407/2013 de la Commission, du 18 dĂ©cembre 2013, relatif Ă  l'application des articles 107 et 108 du traitĂ© sur le fonctionnement de l'Union europĂ©enne aux aides de minimis. Cet encadrement communautaire s'applique aux avantages octroyĂ©s Ă  compter du 1er janvier 2014 loi n° 2014-1655 du 29 dĂ©cembre 2014 de finances rectificative pour 2014, art. 47, II. 2. ExonĂ©ration temporaire en faveur des chefs d'entreprises individuelles exerçant une activitĂ© artisanale CGI, art. 1601, al. 11 dans sa version antĂ©rieure au 1er janvier 2015 et CGI, art. 1601 A, dernier alinĂ©a abrogĂ©s par l'article 29 de la loi n° 2014-626 du 18 juin 2014 relative Ă  l'artisanat, au commerce et aux trĂšs petites entreprises En vertu de l'article 67 de la loi n° 2009-1674 du 30 dĂ©cembre 2009 de finances rectificative pour 2009, les chefs d'entreprises individuelles créées Ă  compter du 1er avril 2010, exerçant une activitĂ© artisanale Ă  titre principal bĂ©nĂ©ficiant du rĂ©gime prĂ©vu Ă  l'article L. 133-6-8 du code de la sĂ©curitĂ© sociale rĂ©gime du micro-social simplifiĂ© sont exonĂ©rĂ©s jusqu'au terme de la deuxiĂšme annĂ©e civile suivant celle de la crĂ©ation de leur entreprise - de la taxe pour frais de chambres des mĂ©tiers CGI, art. 1601, al. 11 ; nos 6323 et suiv. ; - et du droit perçu pour le financement des actions de promotion et de communication au profit de l'artisanat CGI, art. 1601 A, dernier alinĂ©a ; cf. n° 6325. Ces deux exonĂ©rations sont supprimĂ©es Ă  compter du 1er janvier 2015 par l'article 29 de la loi n° 2014-626 du 18 juin 2014 relative Ă  l'artisanat, au commerce et aux trĂšs petites entreprises, lequel instaure parallĂšlement, Ă  compter du 1er janvier 2015, une modalitĂ© particuliĂšre de dĂ©termination des droits correspondants Ă  la taxe pour frais de chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat et au droit perçu pour le financement des actions de promotion et de communication au profit de l'artisanat dus par les chefs d'entreprise bĂ©nĂ©ficiant du rĂ©gime du micro-social cf. n° 6324-3. 3. DĂ©grĂšvements Les personnes physiques titulaires de l'allocation de solidaritĂ© aux personnes ĂągĂ©es mentionnĂ©e Ă  l'article L. 815-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale ou de l'allocation supplĂ©mentaire d'invaliditĂ© mentionnĂ©e Ă  l'article L. 815-24 du code de la sĂ©curitĂ© sociale sont dĂ©grevĂ©es d'office de la taxe pour frais de chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat. Chapitre 2 DĂ©termination de la taxe pour frais de chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat BOI-IF-AUT-20 au II 6324 Cette taxe est composĂ©e d'un droit fixe cf. n° 6324-1 et de deux droits additionnels cf. n° 6324-2. Remarque À compter de 2017, ces taxes ne s'appliquent dans les dĂ©partements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle qu'en ce qui concerne loi n° 2016-1917 du 29 dĂ©cembre 2016 de finances pour 2017, art. 103, I-1° - le droit fixe arrĂȘtĂ© d'une part, par l'assemblĂ©e permanente des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat et de la chambre rĂ©gionale; - le droit fixe rĂ©duit arrĂȘtĂ© par la CRMA Grand Est chambre rĂ©gionale de mĂ©tiers et de l'artisanat Grand Est ; - le droit additionnel par ressortissant, visĂ© au c de l'article 1601 du CGI cf. n° 6324-2 au 2°. AntĂ©rieurement Ă  2017, seul le droit fixe arrĂȘtĂ© par l'assemblĂ©e permanente des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat Ă©tait applicable dans les trois dĂ©partements. En revanche, la Moselle Ă©tait Ă©galement soumise au droit fixe rĂ©duit arrĂȘtĂ© par la chambre de Lorraine et au droit additionnel. Pour des prĂ©cisions sur les modalitĂ©s de dĂ©libĂ©ration des chambres des mĂ©tiers, cf. n° 6008-1 et suivants. a. Le droit fixe CGI, a ; BOI-IF-AUT-20 au II-A-1 ; Brochure pratique IDL 2016, p. 200 6324-1 Le droit fixe par ressortissant est Ă©gal Ă  la somme des droits arrĂȘtĂ©s par l'assemblĂ©e permanente des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat ainsi que par la chambre rĂ©gionale de mĂ©tiers et de l'artisanat ou par la chambre de mĂ©tiers et de l'artisanat de rĂ©gion, dans la limite d'un montant maximal fixĂ© dans le tableau suivant en proportion du montant annuel du plafond de la sĂ©curitĂ© sociale en vigueur au 1er janvier de l'annĂ©e d'imposition. Ce plafond est fixĂ© Ă  39 228 € au 1er janvier 2017 arrĂȘtĂ© AFSS1628753A du 5 dĂ©cembre 2016. En pourcentage, il est fixĂ© de la façon suivante 2011 2012 2013 2014 et annĂ©es suivantes AssemblĂ©e permanente des chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat 0,0436 0,0425 0,0414 0,0403 Chambres rĂ©gionales de mĂ©tiers et de l'artisanat ou chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat de rĂ©gion 0,3112 0,3032 0,2952 0,2872 Chambre rĂ©gionale de mĂ©tiers et de l'artisanat ou chambre de mĂ©tiers et de l'artisanat de rĂ©gion de Lorraine puis, Ă  compter de 2017, de rĂ©gion Grand Est droit fixe applicable aux ressortissants du dĂ©partement de la Moselle puis, Ă  compter de 2017, des dĂ©partements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle. 0,0274 0,0267 0,0254 0,0247 b. Les droits additionnels BOI-IF-AUT-20 au II-A-2 ; Brochure pratique IDL 2016, p. 200 6324-2 L'article 15 de la loi n° 2010-853 du 23 juillet 2010 institue deux droits additionnels. 1° Le droit additionnel Ă  la cotisation fonciĂšre des entreprises CGI, b et CGI, ann. II, art. 321 bis Le droit additionnel Ă  la cotisation fonciĂšre des entreprises, dont le produit est arrĂȘtĂ© par les chambres concernĂ©es, ne peut excĂ©der 60 % du produit du droit fixe revenant auxdites chambres. Toutefois, ces chambres sont autorisĂ©es Ă  porter le produit du droit additionnel jusqu'Ă  90 % du produit du droit fixe, afin de mettre en Ɠuvre des actions ou de rĂ©aliser des investissements dans les conditions dĂ©finies Ă  l'article 321 bis de l'annexe II au CGI, modifiĂ© par le dĂ©cret n° 2011-350 du 30 mars 2011. Ainsi, l'article 321 bis de l'annexe II au CGI prĂ©cise que - le vote d'un produit du droit additionnel Ă  la cotisation fonciĂšre des entreprises en dĂ©passement du niveau prĂ©vu au premier alinĂ©a du b de l'article 1601 du CGI est subordonnĂ© Ă  la conclusion entre l'État et l'Ă©tablissement intĂ©ressĂ© d'une convention dĂ©finissant des objectifs de rĂ©alisations et de maĂźtrise des coĂ»ts ; - l'autoritĂ© compĂ©tente pour autoriser le dĂ©passement du produit du droit additionnel et signer la convention est le prĂ©fet de rĂ©gion ; - la convention visĂ©e ci-dessus prĂ©voit les actions ou les investissements Ă  rĂ©aliser et les engagements de limitation de dĂ©penses souscrits par la chambre de mĂ©tiers et de l'artisanat de rĂ©gion ou la chambre rĂ©gionale de mĂ©tiers et de l'artisanat ; - Ă  compter du 1er janvier 2013, la convention visĂ©e ci-dessus est complĂ©tĂ©e par des indicateurs d'activitĂ© et de performance Ă©valuant, d'une part, le degrĂ© de rĂ©alisation des projets et des objectifs opĂ©rationnels de l'Ă©tablissement et, d'autre part, l'impact sur les entreprises artisanales de ses activitĂ©s. À compter de la mĂȘme date, la convention peut ĂȘtre conclue pour une pĂ©riode pluriannuelle. En ce cas, un compte rendu d'exĂ©cution annuel est transmis au prĂ©fet de rĂ©gion et au directeur rĂ©gional des finances publiques ; - le prĂ©fet de rĂ©gion peut, lorsque les engagements fixĂ©s dans la convention n'ont pas Ă©tĂ© respectĂ©s, plafonner ou supprimer le droit Ă  dĂ©passement prĂ©vu par les deuxiĂšme et troisiĂšme alinĂ©as du b de l'article 1601 du CGI. Cette dĂ©cision n'est pas subordonnĂ©e Ă  la conclusion d'une nouvelle convention. Elle est communiquĂ©e Ă  l'Ă©tablissement intĂ©ressĂ© un mois au moins avant la date limite de vote de son produit de taxe additionnelle. 2° Le droit additionnel par ressortissant CGI, art. 1601, c La taxe est Ă©galement composĂ©e d'un droit additionnel par ressortissant, affectĂ© par les chambres concernĂ©es au financement d'actions de formation, au sens de l'article L. 6313-1 du code du travail Ă  l'article L. 6313-11 du code du travail et de l'article L. 6353-1 du code du travail, des chefs d'entreprises artisanales dans la gestion et le dĂ©veloppement de celles-ci. Ces actions de formation font l'objet d'une comptabilitĂ© analytique et sont gĂ©rĂ©es sur un compte annexe. Ce droit est fixĂ© Ă  0,12 % du montant annuel du plafond de la sĂ©curitĂ© sociale en vigueur au 1er janvier de l'annĂ©e d'imposition. Les dispositions du c de l'article 1601 du CGI seront abrogĂ©es Ă  compter de 2018 et transposĂ©es, sans changement sur le fond, Ă  l'article L. 6331-48 du code du travail suite au transfert du recouvrement de cette taxe Ă  l'Urssaf loi n° 2016-1088 du 8 aoĂ»t 2016 relative au travail, Ă  la modernisation du dialogue social et Ă  la sĂ©curisation des parcours professionnels, art. 41. c. les taux spĂ©cifiques CGI, art. 1601-0 A ; Loi n° 2014-626 du 18 juin 2014 relative Ă  l'artisanat, au commerce et aux trĂšs petites entreprises, art. 29 ; DĂ©cret n° 2015-1137 du 14 septembre 2015 6324-3 Par dĂ©rogation aux a et b de l'article 1601 du CGI taxe pour frais de chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat, cf. n° 6324-1 et n° 6324-2 et Ă  l'article 1601 A du CGI droit perçu pour le financement des actions de promotion et de communication au profit de l'artisanat, cf. n° 6325, les droits correspondants dus par les chefs d'entreprise bĂ©nĂ©ficiant du rĂ©gime prĂ©vu Ă  l'article L. 133-6-8 du code de la sĂ©curitĂ© sociale rĂ©gime du micro-social simplifiĂ© sont calculĂ©s en appliquant au montant de leur chiffre d'affaires, rĂ©alisĂ© Ă  compter du 1er janvier 2015, le taux applicable prĂ©vu par le tableau suivant Hors Alsace-Moselle Alsace Moselle Prestations de services 0,48% 0,65% 0,83% Achat-vente 0,22% 0,29% 0,37% Cette modalitĂ© particuliĂšre de calcul s'applique au chiffre d'affaires rĂ©alisĂ© Ă  compter du 1er janvier 2015. Elle est instaurĂ©e parallĂšlement Ă  la suppression par l'article 29 de la loi n° 2014-626 du 18 juin 2014 relative Ă  l'artisanat, au commerce et aux trĂšs petites entreprises, Ă  compter de la mĂȘme date, des exonĂ©rations temporaires en faveur des chefs d'entreprises individuelles exerçant une activitĂ© artisanale prĂ©vues au onziĂšme alinĂ©a de l'article 1601 du CGI et au dernier alinĂ©a de l'article 1601 A du CGI cf. n° 6323-1. PrĂ©cisions Ces droits sont recouvrĂ©s et contrĂŽlĂ©s par les organismes mentionnĂ©s Ă  l'article L. 213-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale et Ă  l'article L. 752-4 du code de la sĂ©curitĂ© sociale suivant la pĂ©riodicitĂ©, selon les rĂšgles et sous les garanties et les sanctions applicables au recouvrement des cotisations et des contributions de sĂ©curitĂ© sociale mentionnĂ©es Ă  l'article L. 133-6-8 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, L'Agence centrale des organismes de sĂ©curitĂ© sociale reverse ensuite les montants recouvrĂ©s, au titre des sommes dues Ă  compter du 1er janvier 2015, Ă  la direction gĂ©nĂ©rale des finances publiques laquelle procĂšde ensuite aux versements mensuels dus aux bĂ©nĂ©ficiaires. Les rĂšgles applicables en cas de contentieux sont celles prĂ©vues au chapitre II du titre IV du livre Ier du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Chapitre 3 Droit complĂ©mentaire pour le financement des actions de promotion et de communication de l'artisanat CGI, art. 1601 A ; BOI-IF-AUT-20 au III ; Brochure pratique IDL 2016, p. 200 6325 Il est perçu un droit au profit du Fonds national de promotion et de communication de l'artisanat destinĂ© Ă  financer les actions de promotion et de communication au profit de l'artisanat. Il n'est dĂ», en principe, qu'un seul droit par entreprise individuelle ou sociĂ©tĂ©. Cependant, lorsqu'un artisan exerce dans le ressort de plusieurs chambres, il doit verser un droit Ă  chaque chambre. Ce droit est Ă©gal Ă  10 % du montant maximal du droit fixe revenant aux chambres rĂ©gionales de mĂ©tiers et de l'artisanat ou aux chambres de mĂ©tiers et de l'artisanat de rĂ©gion, tel qu'il est fixĂ© au tableau du a de l'article 1601 du CGI cf. n° 6324-1. Sur l'exonĂ©ration temporaire en faveur des chefs d'entreprises individuelles exerçant une activitĂ© artisanale, cf. n° 6323-1. Chapitre 4 Contribution complĂ©mentaire pour le financement des actions de formation professionnelle continue des artisans CGI, art. 1601 B ; Loi n° 2016-1088 du 8 aoĂ»t 2016, art. 41; Brochure pratique IDL 2016, p. 200 et 201 6326 Les redevables assujettis au droit fixe sont assujettis Ă  ce prĂ©lĂšvement. Il n'est dĂ» qu'une seule contribution par entreprise individuelle ou sociĂ©tĂ© situĂ©e dans le ressort d'une circonscription de chambre de mĂ©tiers et de l'artisanat. Elle est Ă©gale Ă  0,17 % du montant annuel du plafond de la sĂ©curitĂ© sociale en vigueur au 1er janvier de l'annĂ©e d'imposition. Elle est plafonnĂ©e dans la limite du montant prĂ©vu au I de l'article 46 de la loi n° 2011-1977 du 28 dĂ©cembre 2011 de finances pour 2012. Les ressources provenant de cette contribution sont affectĂ©es au fonds d'assurance formation des chefs d'entreprise inscrits au rĂ©pertoire des mĂ©tiers. Les dispositions de l'article 1601 B du CGI seront abrogĂ©es Ă  compter de 2018 et transposĂ©es Ă  l'article L. 6331-48 du code du travail suite au transfert du recouvrement de cette taxe Ă  l'Ursaaf loi n° 2016-1088 du 8 aoĂ»t 2016 relative au travail, Ă  la modernisation du dialogue social et Ă  la sĂ©curisation des parcours professionnels, art. 41.

LaCour de cassation vient censurer cette interprĂ©tation au visa des articles L. 110-4 et L. 133-6 du Code de commerce, considĂ©rant que l’action du transitaire n’est pas soumise Ă  la prescription annale mais Ă  celle du droit commun, Ă  savoir cinq ans. La Cour de cassation rappelle ainsi que le transitaire est en effet extĂ©rieur au contrat de transport. ConformĂ©ment Ă 

Une sociĂ©tĂ© de logistique se voit confier la mission de convoyer les meubles d’un particulier de la France vers le Canada. Ils arrivent endommagĂ©s Ă  destination. La sociĂ©tĂ© de logistique est assignĂ©e en rĂ©paration avec son assureur, elle appelle en garantie le prestataire en charge du transport aĂ©rien. En appel, l’action en garantie est dĂ©clarĂ©e prescrite. La dĂ©cision est fondĂ©e sur article L. 133-6 du code de commerce relatif au contrat de transport qui prĂ©voit que le dĂ©lai pour intenter chaque action rĂ©cursoire est d'un an. Cette prescription court du jour de l'exercice de l'action contre le garanti. La Cour de cassation censure l’arrĂȘt d’appel et fait prĂ©valoir le texte de la convention de 45 de la convention de MontrĂ©al ne soumet pas Ă  la loi du for la durĂ©e de la prescription. En matiĂšre de transport international de marchandises, ce dĂ©lai est fixĂ© par l’article 35 de la convention alors allait du simple ou double la durĂ©e de la prescription de l’article 35 de la convention de MontrĂ©al est de deux ans alors que celui de l’article L. 133-6 du code de commerce français n’est que d’un an. L’article 45 de la convention de MontrĂ©al a pour seul objet de soumettre Ă  la loi du for les effets et la procĂ©dure applicable au litige. En revanche, la prescription est rĂ©gie par le texte spĂ©cial de la convention elle-mĂȘme art. 35.Com., 20 octobre 2009, pourvoi n°
Vul’article 1104 du mĂȘme code anciennement 1134 du mĂȘme code, Vu les articles 1231-1 et 1231-3 du Code civil anciennement 1147 et 1150 du mĂȘme code, Vu les articles L. 133 – 1 et suivants du Code monĂ©taire et financier, Vu les articles 6 et 9 du Code de procĂ©dure civile, Vu les piĂšces et la Jurisprudence citĂ©e,
ï»żArticle L133-6 EntrĂ©e en vigueur 2007-12-22 Les actions pour avaries, pertes ou retards, auxquelles peut donner lieu contre le voiturier le contrat de transport, sont prescrites dans le dĂ©lai d'un an, sans prĂ©judice des cas de fraude ou d'infidĂ©litĂ©. Toutes les autres actions auxquelles ce contrat peut donner lieu, tant contre le voiturier ou le commissionnaire que contre l'expĂ©diteur ou le destinataire, aussi bien que celles qui naissent des dispositions de l'article 1269 du code de procĂ©dure civile, sont prescrites dans le dĂ©lai d'un an. Le dĂ©lai de ces prescriptions est comptĂ©, dans le cas de perte totale, du jour oĂč la remise de la marchandise aurait dĂ» ĂȘtre effectuĂ©e, et, dans tous les autres cas, du jour oĂč la marchandise aura Ă©tĂ© remise ou offerte au destinataire. Le dĂ©lai pour intenter chaque action rĂ©cursoire est d'un mois. Cette prescription ne court que du jour de l'exercice de l'action contre le garanti. Dans le cas de transports faits pour le compte de l'Etat, la prescription ne commence Ă  courir que du jour de la notification de la dĂ©cision ministĂ©rielle emportant liquidation ou ordonnancement dĂ©finitif. DĂ©pĂŽtde la dĂ©claration d'affectation, de renonciation ou de reprise et de cession prĂ©vu aux articles L. 526-7, L. 526-15, L. 526-16 et au II de l'article L. 526-17 du code de commerce, comprenant l'immatriculation et, le cas Ă©chĂ©ant, la radiation et dĂ©livrance des rĂ©cĂ©pissĂ©s
Émettre des rĂ©servesVous avez fait appel Ă  une sociĂ©tĂ© de dĂ©mĂ©nagement. Vous constatez, le jour du dĂ©mĂ©nagement, que des meubles ont Ă©tĂ© dĂ©tĂ©riorĂ©s ou perdus. Seconde possibilitĂ© vous constatez de tels dommages aprĂšs le dĂ©part du dĂ©mĂ©nageur. Vous souhaitez faire valoir vos droits et ĂȘtre indemnisĂ©e. TĂ©lĂ©charger en .docx TĂ©lĂ©charger en .doc TĂ©lĂ©charger en .odt Ce que dit la loi Le dĂ©mĂ©nageur est responsable automatiquement pour les pertes et avaries de la chose objet du transport, sauf force majeure et vice de la chose. La faute du client peut parfois ĂȘtre invoquĂ©e. Des rĂšgles spĂ©cifiques sont prĂ©vues dans le Code de la consommation quand le contrat de dĂ©mĂ©nagement est conclu entre un professionnel et un consommateur. Pour engager la responsabilitĂ© du dĂ©mĂ©nageur, il vous appartient de faire Ă©tat des dommages consĂ©cutifs au dĂ©mĂ©nagement. Vous pouvez le faire en Ă©mettant des rĂ©serves Ă  la livraison. Si celles-ci ne sont pas contestĂ©es par le dĂ©mĂ©nageur, cela vous dispense d’une protestation motivĂ©e. Si le dĂ©mĂ©nageur conteste ces dommages, vous devez Ă©mettre des rĂ©serves motivĂ©es par lettre recommandĂ©e, ceci dans les 10 jours Ă  compter de la rĂ©ception des objets transportĂ©s. Cette protestation faite par lettre recommandĂ©e, idĂ©alement avec accusĂ© de rĂ©ception, dans ce dĂ©lai de 10 jours produit ses effets mĂȘme en l'absence de rĂ©serves formulĂ©es Ă  la livraison. Vous constatez les avaries aprĂšs le dĂ©part des dĂ©mĂ©nageurs et mĂȘme si vous n’avez pas Ă©mis de rĂ©serves Ă  la livraison vous devez aussi Ă©mettre vos rĂ©serves dans ce mĂȘme dĂ©lai de 10 jours par lettre recommandĂ©e, idĂ©alement avec accusĂ© de rĂ©ception. La loi parle d’un dĂ©lai de 10 jours calendaires rĂ©volus Ă  compter de la rĂ©ception des Ă©lĂ©ments transportĂ©s. Cela signifie que tous les jours du calendrier doivent ĂȘtre pris en compte pour le calcul samedis, dimanches et jours fĂ©riĂ©s y compris le dernier jour. On entend par protestations motivĂ©es celles qui prĂ©cisent les meubles concernĂ©s ainsi que la nature de la mauvaise exĂ©cution allĂ©guĂ©e. Article L. 224-63 du Code de la consommation et article L. 133-1 du Code de commerce. Article 3 de l’arrĂȘtĂ© du 27 avril 2010 relatif Ă  la publicitĂ© des prix des prestations de dĂ©mĂ©nagement. Ce que vous pouvez faire Si vous avez Ă©mis des rĂ©serves non contestĂ©es par le dĂ©mĂ©nageur, demandez une indemnisation par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception LRAR. Dans les autres cas, vous devez rĂ©diger votre protestation motivĂ©e Ă  la suite des avaries dans le dĂ©lai de 10 jours Ă  compter de la rĂ©ception des objets transportĂ©s. En cas de contestation du dĂ©mĂ©nageur, vous avez un an pour agir en justice. Article L. 133-6 du Code de commerce. Devant quel tribunal agir Sauf cas particuliers, lorsque vous saisirez le tribunal, vous devrez justifier avoir rĂ©alisĂ© des dĂ©marches en vue de parvenir Ă  une rĂ©solution amiable du litige art. 54 du Code de procĂ©dure civile. Il s’agit, par exemple, d’évoquer les diffĂ©rents courriers que vous avez Ă©crits ainsi que les dĂ©lais laissĂ©s pour vous rĂ©pondre. À dĂ©faut, le juge pourra vous inviter Ă  procĂ©der Ă  une tentative de rĂšglement amiable de votre litige avant de vous adresser Ă  nouveau Ă  lui. Retrouvez notre fiche Devant quel tribunal agir ? » À noter Ce modĂšle de lettre a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© par le Service d’Information Juridique de l’UFC-Que Choisir. ComposĂ© de juristes, il rĂ©pond aux questions des abonnĂ©s Ă  Que Choisir afin de leur indiquer la marche Ă  suivre pour venir Ă  bout de la plupart des problĂšmes de consommation qu’ils peuvent rencontrer dans leur vie quotidienne produits dĂ©fectueux et prestations de services peu satisfaisantes, contentieux en matiĂšre d’assurance ou de banque, litiges locataires-propriĂ©taires, questions relatives Ă  la copropriĂ©tĂ© etc. Attention ce modĂšle de lettre n’a pas vocation Ă  se substituer Ă  des conseils personnalisĂ©s qui pourraient vous ĂȘtre fournis par nos associations locales ou par des professionnels du droit. Il a pour objet de vous proposer une argumentation que vous jugez pertinente au regard de votre situation.
Levoiturier est garant de la perte des objets Ă  transporter, hors les cas de la force majeure. Il est garant des avaries autres que celles qui proviennent du vice propre de la chose

Le droit de rĂ©tention offre la facultĂ© Ă  un crĂ©ancier dĂ©tenteur d'un bien sur lequel il a travaillĂ© de conserver ce bien tant qu'il n'a pas Ă©tĂ© intĂ©gralement payĂ©. Qu'est-ce que le droit de rĂ©tention ? Le droit de rĂ©tention constitue l'un des moyens de pression les plus efficaces pour ĂȘtre payĂ©. Un crĂ©ancier qui n'a pas Ă©tĂ© intĂ©gralement payĂ© peut refuser de restituer du matĂ©riel, une marchandise ou des documents qui lui ont Ă©tĂ© remis par le client jusqu'au paiement intĂ©gral de sa facture un paiement partiel ne suffit pas. Plusieurs crĂ©anciers bĂ©nĂ©ficient d'un droit de rĂ©tention le vendeur peut retenir les marchandises qui n'ont pas encore Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©es ou expĂ©diĂ©es au client ou Ă  un tiers agissant pour son compte tant qu'il n'a pas Ă©tĂ© payĂ© article L624-14 du Code de commerce, l'hĂŽtelier peut retenir les bagages et les effets de son client pour exiger d'ĂȘtre payĂ© de ses prestations article 2332 du code civil, le garagiste peut retenir le vĂ©hicule qui lui a Ă©tĂ© confiĂ© en rĂ©paration ou gardiennage articles 1948 et 2286 du Code civil, le dĂ©positaire ou l'entrepĂŽt peut retenir les biens qu'il est chargĂ© de conserver ou gardienner article 1948 du Code civil, les commissaires-priseurs judiciaires, les huissiers de justice, les notaires et les avocats peuvent conserver les dossiers de leurs clients jusqu'Ă  leur paiement complet article R. 444-15 du Code de commerce, le transporteur peut retenir des marchandises en garantie du paiement de ses factures, y compris des factures affĂ©rentes Ă  des transports antĂ©rieurs article L133-7 du Code de commerce, le façonnier joaillier, par exemple peut retenir non seulement les produits dĂ©jĂ  façonnĂ©s, mais Ă©galement toutes les matiĂšres qu'il n'a pas encore façonnĂ©es dĂšs lors qu'il les dĂ©tient en vertu du mĂȘme contrat article 2286 du Code civil, le maĂźtre de l'ouvrage sur les engins de l'entrepreneur Cass. com. 17-2-2021 n° l'expert-comptable qui n'est pas rĂ©glĂ© de ses honoraires peut retenir les documents qu'il a Ă©tablis pour son client jusqu'au paiement intĂ©gral articles 1948 et 2286 du Code civil. Le Code civil et le Code de commerce prĂ©voient plusieurs applications particuliĂšres du droit de rĂ©tention. Il n'y a pas de rĂ©gime gĂ©nĂ©ral du droit de rĂ©tention. Quels sont les crĂ©anciers bĂ©nĂ©ficiant d'un droit de rĂ©tention ? Le droit de rĂ©tention du vendeur Le vendeur d'une marchandise ou d'un bien bĂ©nĂ©ficie du droit de rĂ©tention quand le client ne paie pas le prix de la vente article L624-14 du Code de commerce. Le droit de rĂ©tention est trĂšs avantageux lorsque le client fait l'objet d'une procĂ©dure collective sauvegarde, redressement ou liquidation judiciaire puisque le vendeur peut retenir les biens et bĂ©nĂ©ficier d'une dĂ©rogation Ă  l'interdiction de paiement si les biens en question sont nĂ©cessaires Ă  l'exploitation. Le droit de rĂ©tention de l'hĂŽtelier L'hĂŽtelier dispose d'un droit de rĂ©tention sur toutes les affaires laissĂ©es par son client article 2332 du code civil. Il peut ainsi l'empĂȘcher de sortir ses affaires tant que celui-ci n'a pas payĂ© le prix de la chambre bagages, bijoux, objets de valeur, voiture, bicyclette, moto
 L'hĂŽtelier a non seulement le droit de conserver les effets de son client mais aussi de les faire vendre aux enchĂšres publiques, en vertu d'une procĂ©dure spĂ©ciale prĂ©vue par une loi du 31 mars 1896 relative Ă  la vente des objets abandonnĂ©s ou laissĂ©s en gage par les voyageurs aux aubergistes ou hĂŽteliers. Mais ce type de procĂ©dure ne sera engagĂ© par l'hĂŽtelier qu'Ă  la condition que les affaires laissĂ©es aient une valeur suffisante, car cette procĂ©dure entraĂźne des frais. Le droit de rĂ©tention du garagiste Le garagiste dispose d'un droit de rĂ©tention du vĂ©hicule de son client lorsque ce dernier ne paie pas la facture liĂ©e aux travaux d'entretien ou de rĂ©paration effectuĂ©s sur le vĂ©hicule articles 1948 et 2286 du Code civil. La mise en Ɠuvre de ce droit de rĂ©tention doit nĂ©anmoins respecter des conditions strictes le garagiste dispose d'un devis dĂ©taillĂ©, signĂ© par son client, dĂ©crivant la nature et le montant des rĂ©parations Ă  entreprendre, la facture doit ĂȘtre parvenue Ă  Ă©chĂ©ance sans que le dĂ©lai de prescription ne soit expirĂ©. Il est prĂ©fĂ©rable de mentionner clairement sur le devis les conditions de paiement des interventions, surtout lorsque des rĂšglements Ă©chelonnĂ©s ont Ă©tĂ© nĂ©gociĂ©. Le droit de rĂ©tention est opposable Ă  tous si le propriĂ©taire du vĂ©hicule le vend alors qu'il est chez un rĂ©parateur, ce dernier sera en mesure de refuser de le remettre au nouvel acquĂ©reur tant que lui ou l'ancien propriĂ©taire n'aura pas rĂ©glĂ© la facture. Le droit de rĂ©tention disparaĂźt si le garagiste remet le vĂ©hicule Ă  son propriĂ©taire sans avoir Ă©tĂ© payĂ© et il ne pourra pas le retenir Ă  l'occasion d'une nouvelle visite pour le paiement des anciennes factures sauf lorsque toutes les rĂ©parations dĂ©coulent d'un mĂȘme contrat. Le droit de rĂ©tention n'est pas non plus applicable lorsque le garagiste a entrepris des rĂ©parations non demandĂ©es et que la facture n'est pas conforme au devis. Le droit de rĂ©tention du dĂ©positaire Le dĂ©positaire peut exercer un droit de rĂ©tention sur les biens entreposĂ©s dans un box de stockage ou un garde meuble lorsque les frais de location ne sont pas payĂ©s article 1948 du Code civil. Le dĂ©faut de paiement de 1 an de frais de gardiennage autorise le dĂ©positaire Ă  faire procĂ©der Ă  la vente du mobilier confiĂ© afin de recouvrer ses frais de gardiennage. Une fois l'Ă©chĂ©ance de la facture dĂ©passĂ© ou, 1 an aprĂšs la derniĂšre Ă©chĂ©ance du terme impayĂ©, pour les dĂ©positaires, le crĂ©ancier doit faire parvenir Ă  son client une lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception le mettant en demeure de rĂ©gler sa facture sous un dĂ©lai de 15 jours. PassĂ© ce dĂ©lai, le dĂ©positaire pourra prĂ©senter sur papier libre une simple requĂȘte au PrĂ©sident du Tribunal judiciaire du domicile de l'entreprise, en y joignant les factures non acquittĂ©es ainsi que la copie de la lettre recommandĂ©e. Il appartiendra au PrĂ©sident du Tribunal judiciaire d'entamer une procĂ©dure simple vis-Ă -vis du propriĂ©taire des meubles, puis d'ordonner la vente. Le PrĂ©sident du Tribunal commettra un commissaire-priseur ou un officier ministĂ©riel afin de faire procĂ©der Ă  cette vente – qui aura lieu aux enchĂšres publiques – et suivant le cas, soit Ă  la salle de la vente, soit dans les locaux du dĂ©positaire. Le droit de rĂ©tention du transporteur Le transporteur dispose d'un droit de rĂ©tention sur l'ensemble des marchandises qui lui ont Ă©tĂ© confiĂ©es article L133-7 du Code de commerce. Il peut Ă©galement utiliser ce droit de rĂ©tention pour obtenir le paiement de factures affĂ©rentes Ă  des transports antĂ©rieurs. Avant d'exercer son droit de rĂ©tention le transporteur doit vĂ©rifier que les marchandises sur lesquelles il veut exercer son droit de rĂ©tention sont bien la propriĂ©tĂ© de l'expĂ©diteur. En effet, il est possible que les marchandises ne lui appartiennent plus, par l'effet d'un transfert de clause de rĂ©serve de propriĂ©tĂ©. Le droit de rĂ©tention du façonnier Le façonnier peut retenir non seulement les produits dĂ©jĂ  façonnĂ©s, mais Ă©galement toutes les matiĂšres premiĂšres qu'il n'a pas encore façonnĂ©es dĂšs lors qu'il les dĂ©tient en vertu du mĂȘme contrat article 2286 du Code civil. Il peut Ă©galement retenir les machines remises par son client en vue de la rĂ©alisation des travaux. Le droit de rĂ©tention de l'expert-comptable L'expert-comptable dispose d'un droit de rĂ©tention jusqu'au complet paiement de ce qui lui est dĂ» articles 1948 et 2286 du Code civil. Il peut faire obstacle Ă  l'entrĂ©e en fonction d'un confrĂšre souhaitant reprendre le dossier. Pour exercer son droit de rĂ©tention, il doit avoir Ă©puisĂ© toutes les voies de conciliation possibles, avoir informĂ© son client par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception de l'exercice de son droit de rĂ©tention, avoir alertĂ© le PrĂ©sident de l'Ordre. Cependant ce droit ne s'exerce que sur les travaux effectuĂ©s par l'expert-comptable journaux, grands livres, bilans, et ne peut en aucun cas porter sur des documents dĂ©jĂ  payĂ©s, ni sur des documents confiĂ©s par le client piĂšces comptables, relevĂ©s de compte.... Par ailleurs, en cas d'ouverture d'une procĂ©dure collective, l'expert-comptable est tenu de remettre les documents et livres comptables qu'il a Ă©tablis Ă  l'administrateur ou, Ă  dĂ©faut, au mandataire judiciaire, Ă  la demande de celui-ci article L. 622-5 du Code de commerce. L'expert-comptable est susceptible de sanctions disciplinaires si le droit de rĂ©tention est utilisĂ© sans lien avec le travail impayĂ© ou pour des honoraires indus. Comment invoquer un droit de rĂ©tention ? L'exercice du droit de rĂ©tention n'est soumis Ă  aucune formalitĂ©. Il suffit de conserver une partie ou la totalitĂ© d'un bien. Si le client fait l'objet d'une procĂ©dure collective, le crĂ©ancier alors appelĂ© crĂ©ancier gagiste doit quand mĂȘme dĂ©clarer sa crĂ©ance dans les 2 mois d'ouverture de la procĂ©dure. Cela permettra au juge-commissaire d'autoriser le paiement s'il s'agit d'un bien nĂ©cessaire Ă  l'activitĂ© du client. Que faire du bien si le client ne paye toujours pas ? Si le crĂ©ancier n'obtient pas le paiement malgrĂ© son droit de rĂ©tention, il n'a pas pour autant le droit de disposer du bien qu'il dĂ©tient. Il doit demander en justice que le bien soit vendu aux enchĂšres, ou que la propriĂ©tĂ© lui en soit attribuĂ©e. Demander que la propriĂ©tĂ© d'un bien soit attribuĂ©e au crĂ©ancier Le crĂ©ancier peut demander l'attribution judiciaire du gage en pleine propriĂ©tĂ©. La demande doit ĂȘtre faite devant le tribunal compĂ©tent, c'est-Ă -dire devant le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s ou du Tribunal de commerce plus prĂ©cisĂ©ment auprĂšs du juge-commissaire de la procĂ©dure, quand le client est commerçant et soumis Ă  une procĂ©dure collective. La demande peut ĂȘtre formĂ©e Ă  n'importe quel moment, tant qu'une Ă©ventuelle ordonnance autorisant la vente du bien n'a pas acquis force de chose jugĂ©e lorsque la dĂ©cision n'est plus susceptible de recours. La valeur du bien va alors ĂȘtre estimĂ©e. L'estimation peut ĂȘtre faite par le juge lui-mĂȘme ou par un expert. Mais le juge n'est pas obligĂ© de respecter l'estimation de l'expert. Si le bien est d'une valeur supĂ©rieure Ă  la crĂ©ance du vendeur/ prestataire, la soulte la diffĂ©rence sera reversĂ©e au client. Si le bien est d'une valeur infĂ©rieure, le crĂ©ancier dispose d'une crĂ©ance chirographaire pour le surplus, qu'il devra dĂ©clarer Ă  la procĂ©dure. Le crĂ©ancier va ensuite se retrouver propriĂ©taire du bien gagĂ©. Aucun des autres crĂ©anciers du client, y compris les crĂ©anciers superprivilĂ©giĂ©s tels que la SĂ©curitĂ© sociale ou le TrĂ©sor public, ne pourront le lui rĂ©clamer. Il pourra alors dĂ©cider de garder le bien ou de le vendre. Demander que le bien soit vendu aux enchĂšres au profit du crĂ©ancier Le crĂ©ancier peut demander en justice la vente forcĂ©e du bien sur autorisation judiciaire. La vente aura lieu aux enchĂšres, les frais Ă©tant gĂ©nĂ©ralement Ă  la charge du client. S'il le souhaite, le crĂ©ancier peut se porter adjudicataire. Le crĂ©ancier pourra percevoir le prix de la vente par prĂ©fĂ©rence aux crĂ©anciers chirographaires. Mais s'il existe des crĂ©anciers d'un rang supĂ©rieur frais de justice, salaires, cotisations sociales, impĂŽts, ils pourront faire valoir leur droit de prĂ©fĂ©rence et rĂ©cupĂ©rer le prix de la vente. Le crĂ©ancier perd alors son gage il ne lui reste plus qu'une crĂ©ance chirographaire. Que devient le droit de rĂ©tention en cas de procĂ©dure collective ? Le droit de rĂ©tention a pour particularitĂ© de conserver tout son effet en cas de procĂ©dure collective du client ce qui, conjuguĂ© Ă  une trĂšs large opposabilitĂ© aux tiers, lui confĂšre une grande efficacitĂ©. Le droit de rĂ©tention permet d'Ă©viter le principe d'interdiction de paiement des crĂ©ances antĂ©rieures Ă  l'ouverture de la procĂ©dure. Le rĂ©tenteur doit-il dĂ©clarer sa crĂ©ance ? En principe, un crĂ©ancier a 2 mois Ă  compter de la publication du jugement d'ouverture au BODACC pour dĂ©clarer sa crĂ©ance au mandataire judiciaire. A dĂ©faut de dĂ©claration de sa crĂ©ance dans les dĂ©lais, la crĂ©ance est inopposable Ă  la procĂ©dure. Mais il n'en va pas ainsi pour le crĂ©ancier qui dispose d'un droit de rĂ©tention s'il ne dĂ©clare pas sa crĂ©ance Ă  la procĂ©dure, il aura toujours la possibilitĂ© de se faire payer et cela sans subir le concours des autres crĂ©anciers. Il est toutefois conseillĂ© au crĂ©ancier de dĂ©clarer malgrĂ© tout sa crĂ©ance Ă  la procĂ©dure et de mentionner par mesure de sĂ©curitĂ© qu'il bĂ©nĂ©ficie d'un droit de rĂ©tention. Le droit de rĂ©tention pendant la pĂ©riode d'observation L'entreprise qui fait l'objet d'une procĂ©dure collective a l'interdiction de rĂ©gler une dette dont le fait gĂ©nĂ©rateur est antĂ©rieur Ă  la date du jugement d'ouverture. Cependant, pendant la pĂ©riode d'observation d'une procĂ©dure de sauvegarde ou de redressement judiciaire, le juge commissaire peut autoriser le paiement d'une crĂ©ance antĂ©rieure pour dĂ©gager de son droit de rĂ©tention un bien retenu, lorsque celui-ci est nĂ©cessaire Ă  la poursuite de l'activitĂ© article L 621-24 du Code de commerce. Dans ce cas, le crĂ©ancier se verra rĂ©gler sa dette avant tout autre crĂ©ancier. Le droit de rĂ©tention dans le cadre d'un plan de sauvegarde, de redressement ou de cession L'adoption d'un plan de sauvegarde, de redressement ou de cession n'a aucune incidence sur le droit de rĂ©tention d'un crĂ©ancier. Il appartient Ă  l'entreprise en difficultĂ© de rĂ©gler son dĂ» si elle souhaite rĂ©cupĂ©rer le bien qui fait l'objet du droit de rĂ©tention. Le droit de rĂ©tention lors de la liquidation judiciaire Dans le cas d'une procĂ©dure de liquidation judiciaire, le droit de rĂ©tention reste opposable. Dans cette hypothĂšse, le liquidateur doit se faire autoriser par le juge-commissaire pour pouvoir acquitter la facture affĂ©rente au bien retenu. Toutefois, le Code de commerce ne subordonne pas cette autorisation Ă  la justification que le bien est nĂ©cessaire Ă  la poursuite de l'activitĂ©. Lorsque le liquidateur prend l'initiative de vendre le bien faisant l'objet de la rĂ©tention, le droit de rĂ©tention se reporte sur le prix dĂ©gagĂ© par la vente. Le rĂ©tenteur va alors primer sur tous les autres crĂ©anciers, y compris les salariĂ©s. Que risque le crĂ©ancier en cas de rĂ©tention abusive ? En cas de rĂ©tention injustifiĂ©e, le propriĂ©taire du bien retenu peut au choix payer la facture puis en contester le montant devant le tribunal compĂ©tent, ou, demander au juge la restitution de son bien sur le fondement de la rĂ©tention abusive. Dans certains cas, une plainte pour abus de confiance peut aussi ĂȘtre envisagĂ©e. Ce dĂ©lit est passible d'une amende pouvant aller jusqu'Ă  375 000 € et d'une peine de prison pouvant ĂȘtre de 3 ans.

Cest l'Article L du Code de la Sécurité sociale qui définit cette obligation en ces termes : « Le travailleur indépendant qui a opté pour l'application de l'article L. 133-6-8 du présent code est tenu, au plus tard douze mois aprÚs la déclaration de la création de son entreprise, de dédier un compte ouvert dans un des

Le Code monĂ©taire et financier regroupe les lois relatives au droit monĂ©taire et financier français. Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code monĂ©taire et financier ci-dessous Article L133-6 EntrĂ©e en vigueur 2018-01-13 I. - Une opĂ©ration de paiement est autorisĂ©e si le payeur a donnĂ© son consentement Ă  son exĂ©cution. Toutefois, le payeur et son prestataire de services de paiement peuvent convenir que le payeur pourra donner son consentement Ă  l'opĂ©ration de paiement aprĂšs l'exĂ©cution de cette derniĂšre. II. - Une sĂ©rie d'opĂ©rations de paiement est autorisĂ©e si le payeur a donnĂ© son consentement Ă  l'exĂ©cution de la sĂ©rie d'opĂ©rations, notamment sous la forme d'un mandat de prĂ©lĂšvement. Codede commerce. PREMIÈRE PARTIE - LÉGISLATIVE (Art. L. 110-1 - Art. L. 960-4) DEUXIÈME PARTIE - RÉGLEMENTAIRE (Art. R. 121-1 - Art. R. 976-1) TROISIÈME PARTIE - ARRÊTÉS (Art. A. 123-1 - Art. A. 823-37) FonctionnalitĂ©s. Imprimer. TĂ©lĂ©charger. Envoyer par email. Modifier la taille du texte. Élargir. InsĂ©rer dans un dossier. Copier l'URL . Flow mode container; Les conditions Selon l’article L 133-6 du code de commerce, les actions pour pertes, retards et avaries se prescrivent Ă  compter du jour oĂč la marchandise aurait dĂ» ĂȘtre livrĂ©e ou du jour de la livraison. Une action rĂ©cursoire est intentĂ©e dans le mois de l’exercice de l’action contre le garanti. La prescription s’applique aussi au commissionnaire de transport. Toutefois, l’action pour rupture brutale de relations commerciales Ă©tablies, fussent-elles nĂ©es d’un contrat de transport, n’est pas soumise Ă  la prescription annale de l’article L. 133-6 du code de commerce. Dans cette affaire, un commissionnaire de transport a confiĂ© durant une quinzaine d’annĂ©es Ă  un transporteur des tournĂ©es rĂ©guliĂšres de livraisons de produits frais. PrĂ©tendant qu’il a mis fin partiellement et sans prĂ©avis aux relations commerciales Ă©tablies, le transporteur l’a assignĂ© en dommages-intĂ©rĂȘts un an et demi plus tard. Mais le tribunal juge la procĂ©dure tardive. La Cour de cassation au contraire estime que cet article n’a pas Ă  s’appliquer, en renvoyant dans un tel cas Ă  la prescription de droit commun de cinq ans. Ce qui est logique dans la mesure oĂč les relations commerciales mĂȘme entre professionnels du secteur ne dĂ©coulent pas des obligations nĂ©es du contrat de transport. Il existe d’autres cas oĂč la prescription issue de l’article L 133-6 du code de commerce ne peut ĂȘtre invoquĂ©e valablement. Notamment dans l’hypothĂšse d’une action purement probatoire. Un transporteur condamnĂ© en rĂ©fĂ©rĂ© et sous astreinte Ă  produire des bons de livraison pour des marchandises livrĂ©es depuis plus d’un an ne peut pas se retrancher derriĂšre la prescription pour Ă©chapper Ă  cette condamnation. Suspension et interruption de la prescription Tout dĂ©lai de prescription peut ĂȘtre suspendu, notamment en cas d’impossibilitĂ© d’agir pour dĂ©fendre son droit et Ă  condition que l’ignorance ait une juste raison. Dans cette hypothĂšse, la suspension en arrĂȘte temporairement le cours, sans effacer le dĂ©lai dĂ©jĂ  couru. Depuis la loi de 2008 rĂ©formant les dĂ©lais de prescriptions, celle-ci est suspendue par les tentatives d’arrangement amiable telle la mĂ©diation ou la conciliation. Et elle recommence Ă  courir pour six mois aprĂšs la fin des opĂ©rations. De plus, les parties pourront ajouter aux causes lĂ©gales de suspension ou d’interruption des nouveaux motifs en insĂ©rant dans leur contrat une clause permettant Ă  cet effet l’envoi d’une lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. En revanche, l’interruption efface le dĂ©lai de prescription acquis et fait courir un nouveau dĂ©lai de mĂȘme durĂ©e que l’ancien. Dans une affaire opposant une personne Ă  un dĂ©mĂ©nageur, celui-ci accusait rĂ©ception de divers courriers recommandĂ©s confirmant la rĂ©serve Ă©mise sur la dĂ©claration de fin de travail et demandait Ă  sa cliente de lui transmettre les justificatifs de remplacement et/ou rĂ©paration des objets endommagĂ©s ainsi que les factures d’achat d’origine. Il lui proposait d’étudier son dossier et lui adresserait sa proposition d’indemnitĂ©. Mais il n’a pas reconnu sa responsabilitĂ© et ne s’est pas engagĂ© Ă  rĂ©parer le dommage. L’affaire en est restĂ©e lĂ  un certain temps. Mais quand la cliente a saisi le tribunal, le dĂ©mĂ©nageur a invoquĂ© la prescription de son action qui, selon lui, n’avait pas Ă©tĂ© interrompue. Effectivement, les juges lui ont donnĂ© raison. La prescription peut aussi ĂȘtre suspendue lorsque le juge accepte une demande d’expertise ou une mesure d’instruction prĂ©sentĂ©e avant tout procĂšs. Et la question se pose donc de savoir si cette disposition peut se combiner avec l’action rĂ©cursoire visĂ©e Ă  l’alinĂ©a 4 de l’article L 133-6. L’action rĂ©cursoire Cette action permet Ă  celui qui exĂ©cute une obligation comportant plusieurs dĂ©biteurs de demander Ă  chacun d’eux leur part de la dette commune. En matiĂšre de transport, une action rĂ©cursoire doit se rattacher Ă  une action principale nĂ©e de l’exĂ©cution d’un contrat de transport et non pas lors d’un contrat de dĂ©pĂŽt par exemple. Par ailleurs, il n’existe pas d’action rĂ©cursoire sans action principale. Et notamment si un commissionnaire de transport est actionnĂ© en responsabilitĂ©, il lui faut exercer son recours en garantie dans le dĂ©lai de l’alinĂ©a 4 de l’article L 133-6 du code de commerce, mais le donneur d’ordres doit, lui, agir en responsabilitĂ© contre le transporteur dans le dĂ©lai d’un an, visĂ© au mĂȘme article. La loi n’opĂ©rant pas de distinction, l’article 2229 du code civil, qui suspend la prescription quand le juge fait droit Ă  une demande de mesure d’instruction avant tout procĂšs, s’applique Ă  l’action rĂ©cursoire de l’article alinĂ©a 4. Il en est ainsi quand une partie au contrat demande au tribunal en rĂ©fĂ©rĂ© de faire nommer un expert, avant toute action au fond. L’ordonnance dĂ©signant un expert est opposable Ă  toutes les parties Ă  l’instance chaĂźne du transport et assureur responsabilitĂ© civile du voiturier. — A retenir Les actions pour pertes, retards et avaries se prescrivent sous un an. Mais l’action rĂ©cursoire doit ĂȘtre engagĂ©e dans le mois. L’action pour rupture brutale de relations commerciales Ă©tablie n’est pas soumise Ă  la prescription annale. Plusieurs causes permettent d’interrompre ou de suspendre le dĂ©lai, mais les parties peuvent y ajouter des causes contractuelles comme une lettre recommandĂ©e. AgnĂšs Franconie
\n\n \n\n \n article l 133 6 du code de commerce
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